Pas de chance, votre bébé est malade, rien de grave heureusement, mais il a horreur des médicaments, et c’est toujours une véritable angoisse, lorsqu’il s’agit de les lui faire avaler…..
Et oui, c’est encore plus compliqué pour certains, pour les miens par exemple. Parce qu’il a peur de ne pas aimer le goût, parce qu’il a peur des suppositoires, parce qu’il est malheureusement déjà angoissé du fait d’être fiévreux, malade, pas comme d’habitude………bref, les situations compliquées peuvent être nombreuses, alors voici comment moi, je gère la prise de leurs médicaments…..
Tout d’abord, je dédramatise immédiatement sa condition de petit loulou malade, en lui précisant : « Maintenant que le médecin a défini exactement ta maladie, il va être très simple de te soigner, en prenant tes médicaments ». Si vous angoissez à l’idée de lui administrer des médicaments, sachez toutefois que les médicaments pour bébés et pour jeunes enfants sont adaptés spécifiquement pour eux. Le plus souvent conditionnés en sirop, ils seront facilement ingérables par pipette (fournie avec le médicament).
Et puis, moi, je discute toujours avec le pédiatre devant mon enfant, du nombre de prises quotidiennes et du moment où il devra les ingérer (matin, midi, soir). Si un médicament lui est prescrit, c’est pour son bien, et c’est surtout pour qu’il guérisse le plus rapidement possible ! Et ça, il est important qu’il le comprenne. Alors en clair, mieux vaut anticiper et prévenir donc votre loulou qu’avant le diner par exemple, il faudra prendre le sirop ou le suppositoire.
Petit aparthé : Vous aussi, même s’il est tout petit, expliquez-lui que vous allez lui donner un médicament, car personnellement je suis très « pour » leur expliquer même tout petit, tout, tout, tout…..
Petit souvenir, mon pédiatre après mon accouchement m’avait donné un petit conseil. A notre arrivée à la maison en quittant la maternité, il m’avait conseillée de prendre mon loulou dans les bras et de lui présenter sa nouvelle maison, de lui présenter chaque pièce en lui précisant que nous étions dans sa chambre, dans la chambre de papa et maman, le salon, etc…. Mon pédiatre m’avait précisé que mon bébé même tout jeune serait rassuré devant toutes ces nouvelles odeurs, devant la lumière, différente de la maternité etc… et qu’il était préférable pour que son adaptation se passe au mieux, de toujours tout lui expliquer. Alors du coup, j’ai fait confiance à mon pédiatre, puisque le retour à la maison c’était formidablement bien déroulé et que mon loulou avait immédiatement fait ses nuits :+)), et pour la suite, j’ai toujours suivi à la lettre ses très précieux conseils !!
Aujourd’hui encore, je préviens toujours mon enfant, car ma voix le rassure, et cette technique marche très bien également pour la prise de médicaments !
Et puis, si jamais le médicament prescrit est fourni avec une petite cuillère, mieux vaut utiliser une pipette d’un autre médicament, Doliprane par exemple. Pour calculer la bonne dose dans la pipette, rien de plus facile, versez tout simplement la dose prescrite par le médecin, dans la cuillère doseuse (fournie avec le médicament), puis absorbez son contenu avec la pipette. Je vous conseille de noter la graduation exacte indiquée sur la pipette (pour les fois suivantes). Une pipette, c’est quand même beaucoup plus simple pour administrer un médimament « de mauvais goût » !!!!
Et puis concernant les fameux suppositoires, si l’efficacité des suppositoires est reconnue et surtout extrêmement rapide, les enfants sont malheureusement souvent totalement récalcitrants à leur usage :+))
Alors mon petit conseil, pour vous faciliter la tâche, allongez votre bout’chou sur le dos et relevez-lui ses jambes. Essayez de le concentrer sur autre chose (une petite voiture, un film, un biscuit), mais n’oubliez jamais de le prévenir toutefois de l’imminence de l’administration du médicament :+))
Enfin, pour les plus grands, n’hésitez pas à employer la même méthode, sachant qu’il est important pour les plus rebelles de leur proposer de donner « leur propre feu vert ».
Pour les comprimés, c’est super simple. Si votre loulou doit avaler un comprimé trop volumineux, n’hésitez pas à le broyer à l’aide d’un pilon par exemple, et le diluer dans un peu d’eau. Idem pour les gélules, vous pouvez naturellement décapsuler puis mélanger à un peu de jus d’orange, si vraiment le goût lui est trop désagréable.
Bon et puis, perso côté vaccin, je n’ai plus aucun stress, car le pédiatre me conseille systématiquement un patch anti-douleur (connu sous le nom de EMLA) à poser une heure avant le vaccin sur la ou les cuisses de mon bout’chou. Et ça c’est chouette, parce que ce patch anésthésie et neutralise la douleur de la piqûre, du coup, mon loulou ressent à peine la piqûre et ça sincèrement, c’est drôlement plus facile à gérer, surtout lorsque je dois me rendre avec mes trois enfants pour les vaccinations chez mon pédiatre !